Trois babillards de moulin anthropomorphes
en bois tourné rehaussé d’une légère polychromie. Axe à quatre cames à pied ferré sur lequel vient buter la base de l’auget, pour faire descendre par saccade le grain dans l’œillard de la meule. L’extrémité est surmontée d’une tête d’homme sculptée amovible. (Acc, bois vermoulu.)

Sud de l’Auvergne XIXe siècle

H (moyenne) : 69 cm

Rare sous cet aspect anthropomorphe. Fixé au centre de la meule courante, cet axe en bois frappe le côté de l’auget et le secoue régulièrement. Ces secousses entraînent une descente continue du blé entre les meules et émettent un son caractéristique d’où le nom de babillard.

Extrait de Jules Verne, L’Île mystérieuse,1874. Quant aux diverses parties du mécanisme intérieur, la boîte destinée à contenir les deux meules, la meule gisante et la meule courante, la trémie, sorte de grande auge carrée, large du haut, étroite du bas, qui devait permettre aux grains de tomber sur les meules, l’auget oscillant destiné à régler le passage du grain, et auquel son perpétuel tic-tac a fait donner le nom de « babillard »,

Illustration de la machinerie du moulin de Camberbet provenant du site  http://history.numerique64.fr/temoignage/le-moulin-de-camberbet/

babillard de moulin

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